Avec des jeux qui sont désormais disponibles sur toutes les consoles, la perte des exclusivités, on est en droit de s'interroger sur la pertinence de l'achat d'une console. Alors effectivement le tarif a fortement augmenté pour se payer un PC gaming, néanmoins le choix peut rester judicieux car un PC n'est pas qu'une machine à jouer, c'est plus. Il ne faut pas s'étonner dès lors du succès que rencontre Nintendo qui maintient le cap de l'exclu. Néanmoins, à force de produire du réchauffé, Nintendo finira aussi par manger son pain noir s'il se contente de produire la même version de jeu +1 à chaque console. Il va certainement falloir se lancer dans de nouvelles licences, oser, ce que personne ne fait plus dans un marché du jeu vidéo où on annule, on licencie et on ferme les studios.
Il n'est pas bien compliqué d'en trouver les raisons, la surproduction, le manque d'originalité en font certainement partie.
Il va falloir que je prenne le temps d'installer une distribution Linux dédiée au jeu en dur pour voir ce qu'on peut faire tourner ou non. Cela voudrait dire faire un triple boot sur ma machine. Je vais le réfléchir mais certainement pas en fin d'année scolaire.
Avec une console qui se vend mal, la stratégie qui consiste à faire monter les tarifs ne va certainement pas aider. Microsoft devrait arrêter avec la Xbox et se focaliser sur le game pass qui marche bien. Il faut dire qu'au moment où j'écris ces lignes Expedition 33, le remake d'oblivion ou encore South of Midnight sont présents dans le game pass ce qui veut dire que ça vaut quand même largement le coup pour cette période.
Instant Gaming est à mon sens ce qui se fait de mieux dans l'univers des sites de jeux vidéos francophones. J'ai tout de même l'impression qu'il y a un effort d'écriture, critique, loin de jv.com pour ne citer que lui.
J'ai fini le jeu il y a environ 20 ans. Un remaster entre 50 et 60 € ça laisse quand même franchement perplexe sur l'état actuel du jeu vidéo. Et bien sûr, on va faire la même avec Fallout 3. J'espère que les ventes seront médiocres pour encourager les studios à faire de la nouveauté. Pendant ce temps, on attend encore Elder Scroll 6.
Finalement j'aurai fait le jeu complet en patch 1.7, je ne suis absolument pas motivé pour recommencer et voir les améliorations du 2.0. Il faut tout de même saluer le "sérieux" des développeurs pour continuer à travailler le jeu sorti fin 2023. Avec des clés qui s'achètent à moins de 17€, c'est certainement une bonne affaire maintenant. On notera que j'ai mis sérieux entre guillemets, le véritable sérieux aurait été de sortir un jeu fini du premier coup. Mais ça c'était avant, quand on ne pouvait pas patcher à l'infini parce que les gens n'avaient pas d'internet chez eux.
Des jeux à 90€ ça commence tout de même franchement à piquer. On voit déjà les trucs totalement inutiles qui vont se rajouter pour allonger la durée de vie de façon totalement artificielle et qu'il va être certainement difficile de justifier. Si la compatibilité est en plus assurée avec la switch première du nom, la comparaison risque d'être difficile. J'ai envie de rajouter qu'un énième Mario Kart pour lancer la console, ça n'envoie pas forcément du rêve. Ce sera peut-être l'épisode ou la console de trop.
La persévérance de Valve finit par payer, les plus vieux d'entre nous se souviendront des Steam Box finalement sortis trop tôt. Si l'OS est prêt et qu'il permet de faire tourner les jeux, tous les jeux, Windows risque de perdre beaucoup de son charme.
Sans surprise les consoles se vendent mal. Dans l'analyse de l'article, une switch en fin de vie, ce qui est vrai, et pour le reste le fait que la new gen qui commence quand même à être bien datée ne propose pas de véritables exclusivités par rapport aux versions précédentes.
Microsoft ne lâche pas l'affaire mais arrive comme toujours trop tard. La firme se prend un four sur ses consoles de salon, je ne la vois pas réussir sur le marché du portable qui est occupé par le steam deck pour l'instant et qui ne représente que 6 millions d'unités vendues. Microsoft devrait se limiter à ce qu'il sait faire de mieux, du logiciel.
L'ensemble des consoles PC portables représenterait 6 millions d'unités vendues. Microsoft devrait se lancer dans la partie avec une Xbox portable. 6 millions c'est beaucoup et c'est peu à la fois. Le Steam Deck est sorti il y a trois ans, c'est le modèle qui se vend le plus. Si on se base sur cette échelle de temps, Nintendo a vendu 80 millions de Switch, aujourd'hui on est à plus de 150 millions d'unités vendues. On pourrait me dire que je compare l'incomparable... ou pas. L'usage de ces PC c'est le jeu, la forme est celle de la switch même si les jeux et le public sont différents.
Revente de jeux vidéo dématérialisés : UFC-Que choisir saisit la Commission européenne - KultureGeek
Je suis assez partagé quant à cette volonté, surtout quand on se dit qu'il y a peut-être d'autres choses à faire, de plus urgent. Je suis partagé car j'imagine la spéculation et la foire complète que cela peut représenter. Quelques exemples. Vous achetez un bundle de jeux que vous payez une misère, vous essayer de revendre les clés. Vous avez acheté une clé sur un site dit de la zone grise largement moins cher que si vous aviez acheté votre jeu sur steam. Epic vous offre un jeu, vous essayez de le revendre.
Il y a à mon sens une erreur à vouloir comparer le marché physique et le marché virtuel. Vous noterez qu'ici je parle PC, c'est sûr que sur console avec des gens qui maîtrisent d'une main ferme leur store, le débat n'est pas le même.
Sans surprise, les magasins Micromania sont à la vente. On aura beau regretter, pleurer, taper des pieds, la dématérialisation est là. On pourra aussi dire que c'est la mort du marché de l'occasion, la disparition de certains jeux, pas si sûr. Leboncoin, des boutiques vraiment spécialisées, le piratage, sont autant de moyen d'assurer la survie des jeux mais aussi du marché de l'occasion. Micromania, on ne va pas se mentir, c'est un peu comme Back Market. Quand un intermédiaire prend très cher et ne vérifie pas vraiment ce qu'il vend ou n'y met pas de plus value, on n'a pas besoin de lui. Il faudra être un peu plus débrouillard pour ceux qui avaient des habitudes.
Ex-Serv est devenu à mon sens le chantre de l'enthousiasme exacerbé, mais il reste tout de même une valeur sûre des souls. J'ai failli précommander le jeu et j'ai vu sa vidéo, enthousiasmée bien sûr. Elden Ring Nightreign est une version aux stéroïdes qui ferait penser à Sekiro pour la dynamique, mais il s'agit en fait d'un Rogue Lite qu'il faut faire à plusieurs. L'investissement dans le jeu est donc nul puisqu'il s'agira de recommencer à zéro avec ce petit côté aléatoire qui fait que vous allez certainement passer ou pas, sans forcément avoir le talent ou pas que le talent. En regardant les images donc, on se rend compte que From Software réutilise sans effort ce qui a pu faire son succès, mais ici ça va plus loin puisqu'on reprend l'intégralité du bestiaire, des décors, etc...
Je pense qu'il s'agira probablement d'un jeu qui va trouver un public large, très large mais qui va faire fuir certains joueurs de la première heure dont je fais partie, dans l'attente de la grande aventure et pas d'un mix de battle royale et de rogue lite. Je pense qu'on peut se consoler en se disant que cela va laisser la place à d'autres studios qui n'auront qu'à reprendre la formule originale. Par contre, quand on voit qu'ils sont si peu à réussir à se hisser au niveau du studio japonais, je pense que ce n'est pas gagné malgré la place à prendre.
Je pense que je vais rentrer dans une période de disette vidéoludique pendant un moment.
Avec cette "coupure du monde", il est intéressant de voir comment la Russie développe ses propres initiatives locales "loin" de la mondialisation. Sur place, on sait que ça pirate à tour de bras des films américains qui sont diffusés de façon illégale dans les cinémas, j'imagine qu'il doit y avoir des choses similaires dans le domaine du jeu vidéo où il n'est pas bien difficile de trouver des jeux craqués. Je pense qu'il s'agit d'une histoire d'image, afin de faire croire que la Russie fait quelque chose et qu'elle aura la capacité de vivre pleinement en autarcie. Si on peut imaginer qu'il ne sortira rien d'ici, pour d'autres thématiques, ce sera peut-être différent. Quand on n'a pas le choix, on devient largement plus productif.
Le ressenti quant à la baisse de qualité des jeux que j'exprimais dans mon dernier article n'est donc pas qu'un ressenti puisqu'on fait le constat d'une baisse de 30% des ventes en 2024. C'est donc un four collectif, mais aussi individuel parce que certains gros jeux prévus pour la gagne, n'ont finalement pas trouvé leur public. Une petite remise en question du côté des éditeurs ? Je n'y crois pas cinq minutes. Vous verrez qu'en 2025 il y aura encore plus de jeux et quelques faillites tout de même.
18000 jeux sortis en 2024. Même si on peut dire que les gros jeux comme Counter Strike ou DOTA en lien avec la compétition vont drainer le temps des joueurs et qu'il faudrait creuser la statistique, on peut se poser des questions sur le sens de produire autant de jeux ... pour que personne n'y joue.
Fontaine, je ne boirai pas de ton eau. Avec la crise du secteur, je pense que lorsque les plateformes vont commencer à voir que ça se vend moins, elles réfléchiront au marché de l'occasion. Car en fin de compte, ce qui compte pour Steam, Epic et les autres, c'est de prendre l'argent dans la vente. Piquer dans le portefeuille des sociétés de JV ou dans celui du consommateur, quelle différence ?
Il est important de comprendre que nous ne sommes pas propriétaires d'un jeu, mais d'une licence. La différence est de taille, à n'importe quel moment, la licence peut changer, disparaître et j'en passe. Il serait de mauvaise foi de dire que c'était mieux avant quand on avait les disquettes ou le DVD. Pourquoi ? Parce que cet acte de propriété dans le jeu vidéo sauf pour les collectionneurs est de mauvaise foi. Je serai curieux de connaître qui sont les joueurs qui lancent des achats Steam réalisés il y a 15 ans.
Une moyenne stable à 39 ans, les motivations sont assez intéressantes, notamment le côté sortir de son quotidien qui marque quand même l'état de notre société.