Souvenez-vous du gars qui avait dit que miser sur ChromeOS Flex, le système qui n'embarquera jamais les applis Android était une mauvaise idée. Je serai très étonné que Google propose son "nouveau" système téléchargeable gratuitement pour l'ensemble des ordinateurs. En tout cas l'annonce est certainement prématurée et devrait engendrer de l'effet Osborne sur les Chromebook.

L'idée est vieille comme le monde et c'est pour dire, Ubuntu avait l'idée dès 2013. Je reste convaincu que c'est une direction à prendre car elle répond aux besoins de nombreux utilisateurs qui peuvent se contenter d'un simple bureau avec quelques applications. Après, à titre très personnel, si je dois avoir un écran qui doit être posé, un clavier et une souris autant avoir une mini machine pour une utilisation ponctuelle qui reste un véritable ordinateur et qui permet en cas de vol ou de casse de ne pas tout perdre.

La convergence entre l'ordinateur et le téléphone ne pourra se faire qu'avec un dock comme on l'évoquait déjà avec Ubuntu Edge en 2012. Lancer LibreOffice sur l'écran de mon smartphone n'a absolument aucun intérêt. Par contre, mon téléphone qui sur un appareil magique prendrait une interface de bureau PC sur un écran, ça peut se réfléchir. Il y a toutefois un obstacle de taille pour les libristes, c'est que le téléphone Linux n'existe pas et il n'existera pas. N'y voyez pas un côté pessimiste mais réaliste. On assiste à une multiplication d'applications incontournables pour smartphone comme les validations bancaires et quand on connaît l'échec des Windows Phone, on ne voit pas trop comment le logiciel libre réussirait à s'imposer et par le fait faire plier les banques ou ces fameuses applications indispensables pour qu'elle développe pour un nouveau système d'exploitation.

J'ai un peu de mal à voir ce que ça peut représenter pour certains appareils. À une époque je sais que ça aurait été problématique car certains appareils n'avaient pas la validation du playstore de Google et passaient par ce market intermédiaire. Je pense que Google a largement la guerre, il existe toujours des solutions alternatives comme F-droid ou aptoide. Cela reste toutefois au bon vouloir de Google. En effet, comme le kindle d'Amazon qui coupe désormais les transferts de livres par USB, demain Google peut juger que sur ses appareils tout autre market est un danger potentiel pour le téléphone. Ce qui, n'est pas totalement faux non plus.

Je suis en train de déployer mon Nextcloud interne pour remplacer la solution Syncthing. Je viens de déterrer un vieux bug de ma tablette auquel je ne prêtais plus attention. Il apparaît que pour une raison qui échappe à tout le monde, cette tablette n'est pas capable d'enregistrer certains types de fichiers par téléchargement ou même par copie directement. C'est un problème que j'avais contourné en mettant Synchting sur une carte SD. Il se trouve que l'interface de l'application cliente de Nextcloud ne met pas en évidence les paramètres, si bien que je n'ai pas trouvé de suite. Le menu hamburger est assez discret, on peut parfaitement modifier le chemin.

Il n'empêche que c'est tout de même assez honteux de vendre ce type d'appareil livré avec une rom bugguée. Bien sûr, impossible de trouver une stock rom pour faire une manipulation et puis malheureusement à quoi bon. Nous sommes sur une version 8.1 d'Android, certains programmes ne fonctionnent plus pour une tablette que j'ai dû payer aux environs de 100€ à l'époque, me connaissant. Il est en effet inutile de mettre le prix pour s'en servir de simple liseuse. Je regardais, on trouve à l'heure actuelle pour une centaine d'euros des machines octo core avec 12 Go de RAM pour 128 Go de stockage. Je vais attendre tout de même. En effet, même si la tablette a cinq ans, est lente, elle fonctionne encore.

À noter que pour déployer un Nextcloud le plus rapidement possible pour un usage domestique, snap install nextcloud pour Ubuntu, on a rarement fait mieux.

Vu sur le shaarli de Seb Sauvage, c'est une très mauvaise nouvelle qui remet en question l'intégralité de ma stratégie. En effet, j'ai une synchro de mon smartphone vers mon PC, ma tablette, et mon épouse entre son PC et son smartphone. Concrètement sur Cinq appareils synchronisés, 1 Windows, 1 Linux et 3 Android. On comprend alors que c'est quand même pas terrible et qu'il va falloir trouver une autre solution. C'est dommage, Syncthing est transparent, plutôt user friendly quand on a compris comment ça fonctionne.

La raison officielle serait les contraintes du Google Play Store, quand on pointe du doigt F-Droid, on en arrive à la démotivation du développeur qui maintient l'application mobile. On en revient à la même logique de construction de projet individuel, pas si simple.

L'arlésienne de la transformation du smartphone en ordinateur. C'était déjà le cas à l'époque avec les téléphones sous Ubuntu qui devaient avoir cette capacité. Je continue à penser que ce serait intéressant, d'autant plus que les smartphones d'aujourd'hui embarquent de grandes quantités de RAM, de stockage, et des processeurs permettant d'avoir une expérience satisfaisante.

Sur le principe, cela peut paraître une bonne idée. On limite en effet la possibilité d'installer de vieux logiciels qui ont potentiellement davantage de failles de sécurité. Néanmoins, c'est une fois de plus une restriction des libertés personnelles. En effet, Android cherche à limiter l'installation de logiciels qui ne font pas partie du store de Google, on peut imaginer demain l'interdiction d'utiliser F-Droid. Les écosystèmes sur smartphone sont mauvais et de plus en plus indispensables dans la majorité de nos activités du quotidien.

Comme Pierre Lecourt à l'origine de l'article, je pense qu'effectivement Microsoft doit juger qu'il n'a pas besoin des applications Android pour exister et que certainement le succès n'était pas au rendez-vous. C'est quelque part rassurant, cela veut dire qu'un utilisateur PC n'a pas besoin des applications Android pour son quotidien.

Il s'agit d'un joli pied de nez aux Américains et cela démontre que lorsqu'on met les moyens, on est capable. L'Europe n'a pas l'air de se préoccuper de cette situation de dépendance complète et pour le hardware et pour le software. Pourtant, pour ce dernier, il y aurait la possibilité d'investir de façon massive dans le logiciel libre. En effet, les systèmes existent, il manque des développeurs et de l'argent. Plutôt que d'essayer de réinventer la roue, autant développer l'existant surtout quand il est libre.

C'est un titre qui prête tout de même à confusion. En effet, Android 4.4 est mort depuis une éternité puisque les développeurs d'applications ne permettent plus d'installer des paquets dessus depuis une éternité. Android, c'est vraiment la machine à créer de l'obsolescence.

AdAway est un bloqueur de publicité pour Android qui ne se limite pas au navigateur, mais à l'intégralité des applications. Il m'arrive de consulter Google Actus, certains sites sont totalement illisibles. Ce n'est pas parfait pour plusieurs raisons, mais c'est tout de même déjà très bien. En effet, on a des gros blocs gris correspondants à des encarts publicitaires, on passe ensuite par un VPN. Pour éviter le VPN il faut rooter son téléphone, pas toujours évident selon les modèles.

L'astuce qui fonctionne réellement consiste à jouer sur la rapidité des animations. Cela fait penser aux paramètres d'optimisation de Windows où l'on peut faire sauter les animations, les ombres etc. Pour ma part, testé et approuvé, à priori, on peut faire disparaitre les animations pour encore plus de rapidité. Je n'ai pas fait l'essai.