Je suis un inconditionnel du film de battre mon cœur s'est arrêté, qui raconte la rédemption d'un homme violente avec la musique. Je n'ai pas vraiment le souvenir de l'acteur, il faut dire que Romain Duris crève l'écran. Par contre, sa prestation dans Quai d'Orsay est vraiment énorme. Avec un Thierry Lhermitte qui interprète à pas grand-chose Dominique de Villepin, Niels Arestrup dans un calme total, à l'opposé du ministre, règle tous les problèmes depuis son bureau en quelques coups de téléphone.
Même si l'histoire est archiconnue, le film fait la performance de m'avoir captivé pour environ trois heures. C'est rare, suffisamment rare pour être remarqué. Ça joue bien, c'est beau, l'histoire de cette vengeance bien menée, c'est du bon film comme on en voit pas souvent en France. Le regret tout de même c'est le manque de créativité, nous sommes dans un remake, rien de neuf sous le soleil.
C'est l'histoire d'un prêtre qui voit débarquer dans sa vie une femme et son enfant, leur enfant. Cette dernière, interprétée par Géraldine Nakache veut une reconnaissance, veut que son fils connaisse son père. Grégory Gadebois qui joue toujours aussi bien, est attaché à son ministère, à sa paroisse et n'envisage pas de renoncer à tout pour cet enfant qu'il n'a pas voulu.
Critique plutôt franche de l'Église catholique et de son modèle, on ne manquera pas de rappeler la situation "commune" des prêtres qui cachent femme et enfant, on pardonnera les situations clichées pour un film extrêmement bien joué.
Je viens de regarder le film et c'est une belle histoire. Je pense qu'il faut s'arrêter là, car deux enfants de 5 et 7 ans qui jouent les MacGyver dans une forêt qui n'aurait pas existé. Alors effectivement, c'est très français de voir le mal partout, toutefois cela paraît peu crédible. Pas de maladie, la connaissance de la nature, ça fait quand même beaucoup.
Benjamin Biolay est critique musical pour un journal. Suite à un excès, il se retrouve "puni" en couvrant un reportage sur les associations qui s'occupent des migrants. Alors qu'il vit comme un adolescent attardé entre les filles et la musique, il se retrouve à héberger un jeune clandestin. Quelques jours pas plus est un cas d'école puisque AlloCiné est forcé de signaler que la note est anormale pour ce film qui se fait largement castagner par les spectateurs. Je suis personnellement fan de Benjamin Biolay avec cette nonchalance extraordinaire, cette voix, cette présence. Un rôle de composition comme dirait l'autre.
Oui, c'est plutôt facile, c'est plutôt convenu, mais ça joue bien, c'est plaisant. Comme je reste curieux, je suis allé jeter un coup d'œil pour regarder les avis. On voit des gens avec une seule critique qui ont réalisé une inscription seulement pour dégommer le film. De là à voir une intention, sachant que le film va dans le sens de la dénonciation du sort des migrants, on se dit que les extrêmes ne sont certainement pas loin.
Film sympathique même s'il est teinté d'un patriotisme traditionnel à vomir. Je trouve l'idée plutôt intéressante. Alors qu'on prépare l'atterrissage du premier homme sur la lune, le gouvernement américain n'a pas tant confiance sur la réussite du projet. Scarlett Johansson est mandatée pour faire un faux qui sera diffusé au cas où ça ne marche pas. On joue ainsi sur le grand mythe du faux atterrissage qui ne cesse encore d'alimenter les théories complotistes. Note très personnelle, Channing Tatum ressemble de plus en plus à Léonard Nimoy dans Star Trek, mais sans le maquillage.
Assez partagé sur ce film qui comme on peut l'imaginer raconte l'histoire d'un prof qui a des problèmes avec ses élèves. La fameuse phrase, pas de vagues, on la connait, il s'agit du positionnement qu'auraient les chefs d'établissement, la hiérarchie, quand on a un problème. Pourquoi partagé ? Le film est très bien joué, François Civil ne prend pas un rôle facile à porter puisqu'il interprète un professeur homosexuel accusé de harceler une jeune fille. On voit les erreurs que fait l'homme, et on sait qu'on en fait tous, dans ce métier dans lequel il ne s'agit pas seulement d'envoyer du savoir. Néanmoins, certaines situations me paraissent un peu trop tirées par les cheveux, même s'il s'agit d'une histoire inspirée de faits réels. Plus important que la crédibilité complète des situations, le message, je pense qui lui est particulièrement clair, quand ça dérape dans l'éducation c'est toujours du lourd.
On fait le constat que le système d'abonnement payant atteint ses limites. Pourquoi ? Parce que finalement l'offre de Netflix n'est peut-être pas d'une qualité suffisante pour qu'on la paye. Que l'offre est trop importante, si bien qu'on en finit par arriver aux vieux modèles : la publicité de notre chère télévision.
Dumb Money raconte une histoire que j'ai suivie à "l'époque" aux environs de 2020 et je n'avais pas mesuré l'ampleur. Il s'agit de gens qui, à contre-courant des marchés, ont acheté des actions GameStop, une boîte de vente de jeux vidéos à l'instar de Micromania en France. Poussés par Reddit, les petits porteurs se mobilisent et font exploser le cours de l'action.
C'est un film passionnant pour les geeks, les gens qui aiment l'informatique, un peu la finance. Je vous le recommande chaleureusement.
Carton plein pour le film, certainement mérité d'après les échos. Avec l'adaptation de The Last Of Us qui remporte un franc succès, c'est peut-être enfin l'ère du jeu vidéo au grand écran loin des films bas de gamme qu'on a pu connaître. Il est fort à parier qu'on va voir débarquer une très grande quantité d'adaptation de jeux vidéos au cinéma, pour le meilleur et certainement pour le pire.