Si bien sûr, je peux comprendre la frustration des usagers, je ne compatis pas. Je me rappelle ceux qui expliquaient à raison qu'il valait mieux investir dans les réseaux libres ou dans son site que de perdre du temps dans des services propriétaires dont on ne maîtrise pas les règles. Malheureusement, quand on utilise des services de Meta, YouTube ou autre, non seulement on devient contributeur et on engraisse la machine, mais on doit aussi se soumettre à leur volonté. Peut-être que Distrowatch aurait pu prendre ce temps pour modifier son site qui n'a pas changé depuis quelques décennies.
J'ai fait quelques essais avec Pixelfed, je suis assez partagé. En fait, c'est plutôt positif avec du texte, des gens qui accompagnent leur photo. On est bien sûr à des années lumières de ce qu'on peut voir dans Instagram. Par contre l'interface, j'ai trouvé ça compliqué, j'ai trouvé ça beaucoup moins facile qu'Instagram. J'aurais peut-être dû insister, mais je n'en vois pas vraiment l'utilité. Mon expérience sur Instagram actuelle se résume à utiliser le réseau le moins intéressant au monde. Le réseau est sous-exploité, pas intéressant, il ne s'y passe pour ainsi dire rien. Les contenus sont monumentaux, alimentés par l'IA, les comptes pertinents se comptent sur les doigts d'une main. En gros, même Facebook a plus d'intérêt.
TuxFamily a été pendant très longtemps parmi les références des hébergements de projets libres. Mais comme toute chose elle disparaît elle disparait car comme dit très justement :
TuxFamily.org se meurt, oui la motivation est partie, tout est devenu vieux : les gens, les machines, les centres de données, l’architecture des services
Il faut comprendre que tout est lié. Je considère que l'informatique n'est plus une passion pour moi aujourd'hui si bien que je fais comme avant. J'entends par là que plutôt que de m'orienter vers un site façon divi, de jouer les stars sur les réseaux, je suis resté sur un site à l'ancienne. Si j'étais seul sur restez-curieux, j'aurais même basculé le site en statique. Mais pour les gens qui ne connaissent pas l'informatique WordPress est quand même très accessible.
On perd ainsi la motivation et avec elle on perd le savoir notamment dans une informatique qui s'est complexifiée.
ChromeOS serait amené à disparaître dans une fusion entre Android et le dit ChromeOS. Les pistes vers un système d'exploitation qui serait un mélange des deux, utilisable notamment sur un ordinateur portable traditionnel, un système adaptable comme voulait l'être Ubuntu Edge à l'époque (salut à tous les vieux qui ont la ref), serait le bienvenu. Cela pose toutefois quelques interrogations quant à ce que pourrait devenir ChromeOS Flex, le rachat de CloudReady par Google. Souvenez-vous encore, il s'agissait de la possibilité de remplacer votre Windows fatigué par un rutilant système Chrome OS avec quelques bémols dont l'absence d'applications Android. Cela laisse aussi perplexe quant à toutes les machines existantes actuellement sur ChromeOS et leur devenir.
La moralité de l'histoire connaissant Google. C'est que, un, il y a de fortes chances pour ChromeOS Flex rejoigne le cimetière des applications Google. En effet, faire tourner Android sur du vieil X86 c'est pas gagné, même si certains le font, ou le faisaient puisqu'Android-X86 n'a pas l'air d'avoir évolué depuis 2022 pour un système qui marchait mal. Deux, je n'irai pas investir dans un appareil ChromeOS dans les prochaines années. Enfin trois, l'article, explique que les jeunes se tournent vers de l'Apple d'occasion, j'ai envie de dire que pas le même budget, ni le même usage, je pense que les gens n'achètent pas car les machines ne donnent pas satisfaction.
Ce qui est sûr, c'est que ces manœuvres qui n'inspirent pas la confiance vont favoriser les systèmes Linux et Windows. Quelqu'un prêt à acheter un système atypique sera peut-être enclin à sortir des sentiers battus.
Même si syncthing a été abandonné (à tort) pour Android, il continue son bonhomme de chemin sur l'univers PC. J'ai eu la problématique de l'installation de synchting sur un PC n'ayant pas d'écran. En effet, par défaut, pour accéder à la passerelle, il faut être en 127.0.0.1 soit directement sur la machine. Il n'est pas possible d'y accéder autrement puisqu'elle est fermée aux autres IP. Par le biais d'un tunnel SSH, on peut accéder à la passerelle et modifier la configuration en mettant pour IP 0 partout. Syncthing reste un outil intéressant. La possibilité de paramétrer de façon à ne faire que de l'envoi sans retour limite la casse si la machine destinataire tombe. Par contre, si une erreur est faite sur la machine d'origine, automatiquement la machine destinataire voit ses fichiers disparaître. Cela prouve qu'il ne s'agit pas d'une solution viable de sauvegarde et qu'il faut quelque chose d'autre en plus.
Le positionnement Zdnet pro-linux me fait plutôt sourire, l'idée pour trouver de l'aide est plutôt intéressante sauf quand on n'est pas capable de franciser l'article. En effet, le site fait référence à des sites anglo-saxons et ne s'adapte pas à notre culture, notamment en citant les nombreux LUG à travers la France. Je pense aussi, et c'est là qu'on voit qu'il s'agit d'un article anglo-saxon, on est dans un article bouche-trou sans aucune profondeur. On vient à Linux parce que quelqu'un nous a installé Linux et malheureusement, on se rend compte qu'ils sont peu à vouloir être autonome. Je pense que ma dernière demande de personne qui a voulu passer à Linux date d'il y a trois ans.
L'arrêt de Windows 10 va-t-il créer des vocations ? Je sais qu'au niveau de mon établissement je vais communiquer dessus pour me donner bonne conscience mais je n'attends absolument rien. C'est un peu comme Twitter, tout le monde le déteste, tout le monde fait croire qu'il va le quitter, tout le monde reste dessus.
Je ne suis personnellement pas surpris par la décision ni choqué. Sans mettre en doute la qualité, le civisme, ce qu'on veut des développeurs Russes, il s'agit tout de même d'un pays qui n'est pas une démocratie. Un coup de pression sur un développeur pour qu'il mette une cochonnerie dans le noyau, il vaut mieux éviter. Je pense que n'importe qui, même les développeurs Russes, doivent comprendre.
Une alternative à Syncthing sur le papier. Par contre, si on a de belles applications Windows, Android, sous Linux, ça a l'air d'être franchement plus tendu. Une installation avec Docker, ou une petite compilation, pour une utilisation en ligne de commande. D'après ce que je peux voir, il y a la possibilité d'installer son propre serveur, si bien que ça laisse supposer qu'on passe par un système intermédiaire. J'écris en réfléchissant à haute voix, ou à haut clavier, je pense que je vais tendre vers un Nextcloud interne, installé sur mon PC et utiliser sur les autres appareils le client.
Une compilation d'actualités en lien avec Linux et le logiciel libre dont l'exemple de la ville d'Echirolles qui fonctionne uniquement avec des logiciels libres. 37000 habitants tout de même, ce n'est donc pas Trifouilly-les-Oies. Le problème, c'est que demain, quelqu'un qui n'y entend rien arrive au mauvais poste et tout le monde finit avec des iPad.
Le plus intéressant ce sont les commentaires dans l'article où les lecteurs qui sont certainement des gens avec des connaissances informatiques sont assez secs. En effet, on y voit des commentaires sur la capacité des personnels à changer de solutions, le fait que ce soit traité par une entreprise qui va fermer dans deux ans, ou encore les coûts de formation qui vont compenser les coûts de licence.
Je partage les inquiétudes et pourtant je pense que la parade est évidente :
- Commencer par l'ensemble de toutes les écoles de France pour former sur du logiciel libre. On rétorquera que Microsoft Office sait faire plus de choses que LibreOffice mais encore faudrait-il que nos enfants ou les agents de l'état soient en mesure d'exploiter le minimum. Ce n'est pas le cas. Quand on voit des élèves appuyer sur la barre d'espace car ils ne connaissent pas la touche tabulation ou centrer, on comprend qu'on est loin.
- Avoir la volonté de payer de véritables agents d'états spécialisés dans le logiciel libre et Linux plutôt que de faire appel à des prestataires externes.
Ce courage politique, mais aussi économique, parce que payer des fonctionnaires en informatique, on ne sait pas faire, personne n'est à même de le faire.
Il y a donc effectivement de fortes chances pour que ça finisse par tomber à l'eau. Toutefois, comme l'a souligné quelqu'un dans un commentaire, la gendarmerie a pris le virage Linux depuis des années et ça a l'air de fonctionner. Peut-être que les gendarmes ont une discipline qui manque aux autres, ce qui expliquerait leur capacité à s'adapter ?
Décidément, Jack Wallen n'en finit pas de m'étonner, ou finalement pas tant que ça. Le type travaille à la pige, il faut donc qu'il écrive. Il est ainsi celui qui écrit des invitations à tester les distributions les plus improbables et expliquer que si Linux ne remporte pas le succès attendu, c'est en lien avec la segmentation. Effectivement, dans le fond, difficile de lui donner tort, même s'il ne s'agit que d'un des obstacles parmi d'autres. Le jeu vidéo est un problème de fond. Si demain, on explique à l'ensemble des gamers qu'ils peuvent lancer n'importe quel jeu sous Linux avec des performances similaires à Windows et se débarrasser de tout l'enrobage qui va avec, ils seraient nombreux à franchir le pas.
Une distribution basée sur Arch sortie d'on ne sait où pour les débutants, décidément ça ne s'arrange pas chez Zdnet qui devrait éviter les articles Linux. Une distribution, plus qu'être simple, se doit d'être suivie par une grosse communauté d'entraide. L'auteur de l'article explique avoir utilisé une commande, ce n'est pas avec ça qu'on fera réaliser des migrations.
J'ai voulu réaliser un diaporama vidéo à partir de photos et superposer une bande audio par-dessus. Le premier réflexe a été d'utiliser openshot, logiciel libre et globalement simple. Le logiciel crashe de façon aléatoire sous Linux et sous Windows. Le second réflexe dans l'urgence aura été d'utiliser Clipchamp le logiciel intégré à Windows 11. En deux clics Clipchamp permet de faire ce qu'on lui demande. On voit tout de même les limitations du logiciel et la mauvaise orientation de Microsoft. Le logiciel a une version premium à 7.99€ par moi, il ne permet que l'export vers du cloud et pas directement sur le PC. Il apparaît que l'export est resté bloqué à 0.1%
En définitive je m'en suis sorti sans aucun problème avec kdenlive, particulièrement stable qui réalise l'opération en quelques clics. À noter par contre que ce que kdenlive a gagné en stabilité, il l'a largement perdu en ergonomie. Faire un fondu par exemple, c'est simple seulement si on sait où c'est à savoir survoler la vidéo au début ou à la fin pour faire apparaître un menu caché.
Nouvelle numérotation pour LibreOffice qui n'est pas sans faire penser au système Ubuntu basé sur l'année et le mois.
Si je ne doute pas de l'utilité de Wayland, du côté utilisateur, c'est quand même plus le problème que la solution. Nombre de projets abandonnés, des bugs à répétition. Il est vraiment temps de passer de Xorg à Wayland pour de bon.
Si j'étais mauvaise langue, je dirais que c'est la première fois que j'apprends quelque chose sur Zdnet. Je ne connaissais pas cette possibilité.
Un article assez long et détaillé sur le logiciel libre.
La France commence lentement à se positionner en faveur du logiciel libre, en demandant par exemple à renoncer à l'utilisation d'Office365 ou des services Google. Pour compenser, un portail qui propose des outils libres pour remplacer des services comme Dropbox ou Wetransfer par exemple.