Dans mon dernier article sur l'actualité, j'en revenais au flux RSS. La vie étant parfois bien faite, je me suis retrouvé avec deux flux coincés dont pour un, un problème de fond. Cloudflare est un système particulièrement populaire de protection des sites internet. Seulement à force de tellement bien protéger, il finit par casser la récupération des flux RSS. On notera tout de même deux points, et dans un cas comme dans l'autre ce n'est pas une critique, mais un simple constat.
Le premier, c'est qu'en solution de contournement les développeurs de FreshRSS me conseillent de passer par Feedburner qui est un système propriétaire de Google. Il y a quelques années, on vous aurait invité à vous passer du site. Je trouve que c'est effectivement une solution raisonnable même si elle n'est pas idéale. Car le second point c'est que Feedly service propriétaire bien connu n'est pas concerné par le problème dans les deux cas de ma remontée d'anomalie.
C'est ici qu'on se rapproche de la ligne rouge et que je l'ai franchie. J'ai un compte Feedly au cas où. Si on peut passer par Feedburner, pourquoi ne pas basculer totalement du côté propriétaire ?
Comme je l'indiquais dans un de mes précédents messages, j'ai "bouclé" mon compte Facebook. L'idée pour suivre l'actualité de certains comptes, c'est d'utiliser le projet rss-bridge. Il s'agit d'un logiciel libre qui s'héberge en ligne et qui permet de créer un flux RSS pour des sites comme Facebook, X ou Twitch. Le problème, c'est que le "bridge" pour Facebook n'est pas maintenu et qu'il est clairement cassé depuis au moins un an. Il reste la solution FetchRSS qui permet gratuitement d'avoir 5 sites. Sauf que, pour Facebook, avec les limitations imposées par le site qui vise à bloquer les trop fortes sollicitations, c'est un seul site ou passer sur une formule payante.
Je ne sais pas qui est prêt à payer pour ce type de service, mais cela montre tout de même la fermeture de Facebook. Si tu veux lire du contenu Facebook, il faut être sur Facebook. Cela dit, avec une raréfaction des contenus pertinents, on se rend compte qu'il est de plus en plus simple de se passer. Toutefois, il est regrettable de se dire que les associations ont fait le mauvais choix de se lancer dans les réseaux sociaux et de ne pas s'implanter de façon solide sur le net.