450€ le gadget qui ne servira à rien. C'est quand même une drôle de plaisanterie pour les gens qui n'ont pas la capacité de se gérer avec les réseaux sociaux. Ils se ferment les applications bancaires et d'autres qui ont du sens. Le marché du bobo qui a de l'argent à jeter par les fenêtres est encore plein d'avenir.
Où l'on prend conscience que l'usage des smartphones c'est plus le problème que la solution. Et c'est aussi une réflexion sur le sens de la politique aujourd'hui. En effet, interdire de façon radicale le téléphone à l'école ça ne coûte pas cher (sauf pour les fabriquants), et cela permet de régler partiellement les problèmes. L'interdiction du portable pour les plus jeunes serait la bienvenue.
Il s'agit d'un joli pied de nez aux Américains et cela démontre que lorsqu'on met les moyens, on est capable. L'Europe n'a pas l'air de se préoccuper de cette situation de dépendance complète et pour le hardware et pour le software. Pourtant, pour ce dernier, il y aurait la possibilité d'investir de façon massive dans le logiciel libre. En effet, les systèmes existent, il manque des développeurs et de l'argent. Plutôt que d'essayer de réinventer la roue, autant développer l'existant surtout quand il est libre.
Ce qui pourrait passer pour une bonne nouvelle me laisse particulièrement perplexe. En effet avant d'arriver à tuer la batterie, il faut plusieurs années. Si l'on prend le cas des téléphones Android il y a de fortes chances pour que votre téléphone soit en carafe avant et non réparable. C'est ce qui m'est arrivé sur mon précédent Asus qui m'a fait à peine deux ans. On peut aussi rajouter l'obsolescence du système d'exploitation, des applications de plus en plus gourmandes qui vous en demandent toujours plus. Casser le cycle de l'obsolescence ne passera certainement pas que par la batterie, mais par un cahier des charges bien plus complexe.