Préparer le terreau de la révolution, c'est quelque chose qu'on sait faire en France. Pour sensibiliser les gens à la consommation de data, on va tomber sur les personnes plutôt que sur les grosses boîtes. D'une part, les gens n'utilisent pas la totalité de leur forfait, d'autre part on devrait plutôt s'intéresser sur les vidéos en 4K ou en 8K au travers d'opérateurs comme Netflix. On a l'impression de vivre la diminution des vacances scolaires en boucle. On ne cherche jamais les solutions, les vraies, on chipote sur des mesurettes qui en fin de compte se contentent de diminuer le moral des gens et de les agacer en attendant la goutte d'eau.
Une belle initiative, comme quoi d'autres voies existent.
Le fameux monde d'après n'aura pas lieu.
La crise des gilets jaunes est arrivée par la voiture avec l'augmentation de l'essence. Les gens qui prennent la voiture, si vous faites abstraction des types qui roulent dans des grosses voitures pour montrer leur puissance, l'utilisent parce qu'ils n'ont pas d'autre choix. Et c'est ce mépris du citoyen qui ne vit pas dans la ville, qui ne bénéficie pas des transports gratuits qui finiront par sauter au visage des politiques. A force de marginaliser de plus en plus de population, on favorise le terreau de la révolution.
J'ai lu cette phrase :
«Nous plaisantons, chantons, nous écrivons de la poésie. Même si l'on sait que le tsunami va nous engloutir, dans notre barque, nous sommes heureux.» Solène, 19 ans
Mano Solo aurait dit que ce qui compte, c'est pas l'issue, mais le combat. Elle est bien cette jeune et elle a certainement raison. On sait qu'on a perdu la bataille, qu'on ne sauvera jamais le monde, mais ce n'est pas une raison pour ne pas faire comme si.
Lutter, l'idée est séduisante, encore faudrait-il pour cela avoir une prise de conscience et des moyens. Comme on l'a souvent dit, la lutte simple dans l'utilisation du logiciel libre, en prolongeant la vie des appareils. On est certainement plus proche de la fin du monde que de la prise de conscience, alors imaginez l'action !
En bord de mer par chez moi, on fait des températures aux environs de 24 degrés. On a pris la saucée ce qui est magique pour la prolifération des moustiques. Mais on va rajouter un bonus station balnéaire. Par chez moi, les gens ne sont pas là puisque l'été est fini. Moralité, les maisons ne sont pas entretenues et ici ou là, se remplissent des réservoirs qui favorisent la prolifération. Un régal, sachant que durant l'été, c'est démoustiqué pour ne pas faire fuir le touriste, le reste du temps, on subit. Le sud n'a pas que des avantages !
Où l'Union européenne se rend compte que tout le monde achète de la merde. Est-ce qu'il va se passer quelque chose ? Je ne pense pas. Au contraire, Amazon réfléchit à concurrencer le chinois en proposant à son tour du méga bas de gamme.
C'est ici qu'on comprend qu'expliquer au consommateur lambda qu'il va devoir faire des efforts et qu'il va devoir payer beaucoup plus pour financer la transition écologique, ça pique.
On nous dit régulièrement que les jeunes sont beaucoup plus sensibles à l'écologie, j'ai quand même quelques doutes. Si pour Temu, je vois tout le monde acheter dessus pour du tout et du n'importe quoi sans s'interroger sur la qualité des produits, pour Shein ce sont principalement les jeunes que je vois autour de moi qui font le plein. Preuve en est qu'on n'a absolument pas de réflexion sur la fast fashion et sur les produits de mauvaise qualité.
L'un de mes reproches dans ce type d'initiative, c'est qu'en fin de compte, on n'est pas dans le mois sans tabac ou sans alcool. Il y a peut-être des compromis à faire avant d'en arriver à s'écœurer sur un défi qui pourrait être modulé. Par exemple couper la nuit les panneaux publicitaires ou les néons des boutiques qui ne servent à rien. On pourrait me rétorquer que ça n'a pas de rapport, en fait si. Avant de penser à des sacrifices rédhibitoires, des coupes franches peuvent être réalisées. Est-il correct de demander à monsieur et madame tout le monde de faire des sacrifices quand des milliardaires prennent un jet pour aller à n'importe quel rendez-vous.
Malheureusement, si on n'arrive pas à une prise de conscience collective pour un effort collectif, on devra nécessairement changer nos pratiques de manière brutale et radicale pour un diner qui ne sera pas aux chandelles.
L'article me fait sourire, car si effectivement, il est de bon sens de ne pas dire que tout va mal de façon systématique, il oublie de rajouter l'addition et le fait que la voiture déjà très chère va devenir un produit totalement inaccessible pour de nombreux consommateurs. Je serais curieux de savoir dans cette tribune, le salaire des uns et le lieu de vie des salariés. Le monde électrique est toujours plus beau quand on vit dans des villes avec des transports en commun ou avec une grosse paye pour se payer ce type d'engin.
Souvenez-vous, c'était la promesse d'un monde sans avion, où l'on irait repeupler les campagnes. De temps à autre, on prendrait le train pour partir à la grande ville, histoire de se saluer entre quatre jours de télétravail. Mais ça, c'était avant.
C'est un peu le problème généralisé. La délation, ce n'est pas bien, afficher les gens sans leur consentement, c'est illégal. Mais à la fin, ne faut-il pas mettre les gens face à leurs responsabilités. La méthode "malheureusement" fonctionne puisque les personnes ont fini par nettoyer et jeter. La honte, la peur, restent malheureusement de bons leviers, plus que le bon sens et le vivre ensemble.
On va tous mourir de faim mais on pourra rouler jusqu'au bout du monde. 1.6 milliard de personnes qui pourraient manger pour que d'autres roulent.
Pas besoin d'attendre 2030 pour avoir déjà des températures extrêmes. Les établissements français sont vieux, il faudrait tout raser et tout refaire. Malheureusement, nous n'avons pas les moyens, et il faudrait étendre ça à toutes les vieilles maisons devenues insalubres. Le problème de fond, c'est que nos jolis villages de France qui s'appuie sur le Moyen Âge n'avaient pas vraiment prévu le futur.
On comprend que l'écologie ce n'est pas gagné, les gars maintiennent un frigo alors qu'il fait 34° dehors pour bien sûr faire du ski. Dans un autre article, je trouve cette réaction très "drôle" d'un des jeunes skieurs qui vient sur place :
«Je me dis que si les générations passées avaient fait attention à l’écologie, on aurait skié tout simplement sur des glaciers», poursuit-elle. «Là, on est obligés de venir skier en salle parce que sinon, on commence à mettre les skis en décembre. C’est trop tard.»
Et oui, quelle évidence, pas d'autre choix que de skier en été, c'est la faute de nos ainés. C'est pas cette génération qui va sauver le monde.
Payer plus cher l'électrique que l'essence, elle est quand même moche la transition énergétique. Et si bien sûr on était sûr qu'on était gagnant sur le bilan, on se dirait que l'enjeu en vaut la peine. Néanmoins, basculer d'un bilan carbone à la raréfaction des matières premières n'est peut-être pas non plus le super bilan promis. La neutralité carbone n'est pas le seul point à prendre en compte. Quand on aura exploité l'ensemble des ressources de la planète pour fabriquer nos voitures, il faudra prévoir les vacances à dos de cheval.
Une canette de Coca-Cola de 33 cl contient 7 morceaux de sucre. Je pense que tout est dit. À l'instar de pouvoir nager dans la Seine ou utiliser des bouteilles en plastique pour remplir des verres, on marche complètement sur la tête. Je pense que le bilan carbone des JO ainsi que la facture, ne doivent pas être terribles à la sortie. Enfin bon, des jeux pour le peuple…
Greenwashing quand tu nous tiens. Et si en plus on se rappelle que c'est de la distribution de sodas super sucrés qui vont nous tuer, la route est quand même franchement longue.