Je pense quand même qu'il faut prendre au cas par cas. Si on prend la femme amoureuse de Brad Pitt, on est loin d'une opération informatique ratée, d'un clic maladroit mais bien d'une arnaque organisée, un abus de faiblesse. Si la banque avait posé des questions on aurait pu considérer que c'est du flicage. Il ne faut pas que l'arnaque soit aussi un prétexte à faire n'importe quoi en considérant qu'on a un filé de sécurité derrière.
YouTube ça gagnait mieux avant. Il est à noter qu'il y a toujours un problème d'égo derrière tout ça et c'est le problème de fond. Une fois qu'on arrive à se débarrasser de l'obsession de la célébrité, qu'on se focalise sur son message et non pas sur sa portée, tout de suite ça va mieux. Il reste parfois le goût amer d'avoir des gens qui font des millions de vues avec des contenus médiocres mais c'est aussi le reflet du monde dans lequel on vit.
Où l'on prend conscience qu'on peut racheter un nom de domaine qui existe, donner l'impression que c'est comme avant, sauf que ce n'est pas du tout comme avant. La moralité c'est que le journal donne la sensation d'être lui-même sauf que les contenus sont générés par des IA avec de la pub pour faire des sous. Une pratique vieille comme le monde. A l'époque on avait monté un site qui s'appelait planet-education qui recensait les articles et les blogueurs autour de l'éducation libre. Un grand échec. Le nom de domaine avait été repris par une boite qui vendait des TBI en gardant la même charte graphique.
Il y a quelques années, j'avais vu une vidéo d'un garçon du Québec que j'avais trouvée pertinente. Il expliquait dans les grandes lignes que ce qui resterait à l'homme face à la machine serait la possibilité de créer de l'art. On en vient quelque part à en douter. Cela dit, avec un peu de recul, quand on voit ce que sont devenus les films, les séries télés, Disney, les scénarios sont tellement millimétrés pour entrer dans les chaussures de la norme qu'ils pourraient être réalisés par une IA. Il va donc rester à l'homme sa dimension artistique pour peu qu'on la laisse s'exprimer, qu'on laisse les créateurs oser.
Il est à noter que LDLC est déjà propriétaire de Top Achat, de materiel.net et du site hardware.fr un peu à part dans cette liste de commerçants. Cela veut dire que sous le capot, c'est le même patron, même si les adresses sont différentes. Cela laisse perplexe quant à la concurrence qu'il va rester en France.