Avec cette "coupure du monde", il est intéressant de voir comment la Russie développe ses propres initiatives locales "loin" de la mondialisation. Sur place, on sait que ça pirate à tour de bras des films américains qui sont diffusés de façon illégale dans les cinémas, j'imagine qu'il doit y avoir des choses similaires dans le domaine du jeu vidéo où il n'est pas bien difficile de trouver des jeux craqués. Je pense qu'il s'agit d'une histoire d'image, afin de faire croire que la Russie fait quelque chose et qu'elle aura la capacité de vivre pleinement en autarcie. Si on peut imaginer qu'il ne sortira rien d'ici, pour d'autres thématiques, ce sera peut-être différent. Quand on n'a pas le choix, on devient largement plus productif.
Le ressenti quant à la baisse de qualité des jeux que j'exprimais dans mon dernier article n'est donc pas qu'un ressenti puisqu'on fait le constat d'une baisse de 30% des ventes en 2024. C'est donc un four collectif, mais aussi individuel parce que certains gros jeux prévus pour la gagne, n'ont finalement pas trouvé leur public. Une petite remise en question du côté des éditeurs ? Je n'y crois pas cinq minutes. Vous verrez qu'en 2025 il y aura encore plus de jeux et quelques faillites tout de même.
18000 jeux sortis en 2024. Même si on peut dire que les gros jeux comme Counter Strike ou DOTA en lien avec la compétition vont drainer le temps des joueurs et qu'il faudrait creuser la statistique, on peut se poser des questions sur le sens de produire autant de jeux ... pour que personne n'y joue.
Fontaine, je ne boirai pas de ton eau. Avec la crise du secteur, je pense que lorsque les plateformes vont commencer à voir que ça se vend moins, elles réfléchiront au marché de l'occasion. Car en fin de compte, ce qui compte pour Steam, Epic et les autres, c'est de prendre l'argent dans la vente. Piquer dans le portefeuille des sociétés de JV ou dans celui du consommateur, quelle différence ?
Il est important de comprendre que nous ne sommes pas propriétaires d'un jeu, mais d'une licence. La différence est de taille, à n'importe quel moment, la licence peut changer, disparaître et j'en passe. Il serait de mauvaise foi de dire que c'était mieux avant quand on avait les disquettes ou le DVD. Pourquoi ? Parce que cet acte de propriété dans le jeu vidéo sauf pour les collectionneurs est de mauvaise foi. Je serai curieux de connaître qui sont les joueurs qui lancent des achats Steam réalisés il y a 15 ans.
Une moyenne stable à 39 ans, les motivations sont assez intéressantes, notamment le côté sortir de son quotidien qui marque quand même l'état de notre société.
Vu chez Sébastien Sauvage, j'ai fait le plein pour des tas de jeux auxquels je ne jouerai certainement jamais.
La suite de control en approche, par contre le remake de Max Payne, je pense qu'on aurait pu largement s'en passer au profit d'une nouvelle licence.
La PS5 cette vieille console. Il faut dire que la sortie a tout de même été chaotique. On pense à la pénurie, à la COVID. À la sortie, c'est seulement 7 ans pour l'appareil et en tenant compte des problèmes de la console, les exclusivités PS5 ne sont pas si nombreuses et la PS4 n'est pas encore enterrée. C'est donc assez inquiétant pour Sony qui va devoir soit sortir une PS6 de façon prématurée, soit faire vivre encore sa console plusieurs années avec des ventes en berne.
Un jeu qui faciliterait la concentration pour les TDAH. Le jeu a l'air d'être gratuit sur les téléphones, par contre la note est de 2.8. Il faudrait le faire tester à des TDAH.
On commence à voir se dessiner l'avenir de la Xbox et de Microsoft dans le domaine du jeu. Du service, comme office 365 d'ailleurs ou l'abandon des Windows Phone. Microsoft, éditeur de logiciel qui met de côté le hardware.
Ça continue d'être la débâcle dans le monde du jeu vidéo. On notera que ça ne va pas encourager les développeurs à produire de nouveaux titres et pas les éternelles suites et que c'est la VR qui en prend un coup. Décidément c'est une technologie qui peine à s'imposer.
L'émulation est toujours dans le viseur des ayants droits. Et quand on voit, par exemple, l'exhumation de la série des Tomb Raider 1,2 et 3 pour proposer une compilation à 30 € on comprend que même les vieux jeux ont de la valeur. Alors effectivement ici le cas est différent. En effet, l'émulateur Yuzu est capable de faire tourner tous les jeux de la Switch avec une configuration pas forcément puissante. On n'est donc pas dans l'émulation de vieux jeux mais bien de jeux actuels.
Nintendo est souvent dans les problématiques de piratage depuis des décennies, on pense aux Linkers de la DS.
HowLongToBeat est un site dans l'air du temps qui montre peut-être l'absurdité du monde dans lequel on vit. Il s'agit d'un site communautaire sur lequel les gens vont indiquer combien de temps, ils ont mis pour terminer un jeu. Où l'on aurait pu penser à du speed running, à de la performance, ce n'est pas du tout le cas, il s'agit de déterminer la durée moyenne d'un jeu pour savoir si c'est possible de s'y engager ou non. En effet, si on vous dit que the Witcher III, c'est 126 heures de jeux, est-ce que vous allez l'acheter ?
La nostalgie a quand même un prix, 30€ pour une compilation des trois premiers Tomb Raider. C'est tout de même l'illustration d'une économie en crise qui va chercher loin au fond des tiroirs pour essayer de gagner quatre sous.
Sans surprise et par la même occasion, on apprend que la Nintendo Switch n'est pas prévue avant 2025. Malgré plus de 4000 jeux sortis l'an dernier sur Steam, on sent quand même que quelque chose ne va pas dans l'industrie du jeu vidéo. Il serait peut-être temps de reconsidérer la qualité des jeux, de prendre des risques malgré les enjeux plutôt que de proposer la trentième version de Call Of et de Fifa.
On a beau nous expliquer que la VR c'est l'avenir, à chaque annonce que je vois, c'est pour annoncer un échec commercial ou un prix trop cher.
C'est la catastrophe dans l'industrie de l'informatique, du divertissement en général. Le jeu vidéo n'échappe pas à la crise. Ce qui est assez intéressant c'est de constater que pour le streaming ou le jeu vidéo, c'est la masse devenue tellement importante qui est l'un des facteurs de crise. Trop d'offres, pas assez de temps de cerveau disponible. Et c'est l'effet pervers, face à une telle quantité, on perd en visibilité, ce qui aurait été bon est caché par ce qui est plus visible. Dommage.
Un long article sur le travail réalisé par abandonware-france. Le travail de collecte est extraordinaire et pas seulement pour les jeux, mais aussi les magasines d'époque. Personnellement cette nostalgie me quitte de plus en plus, l'offre actuelle est trop conséquente pour avoir envie de retourner dans le passé.
Le positionnement de l'article, aussi court soit-il, est assez intéressant. En effet, le constat de l'explosion du nombre de jeux est une réalité dû à un nombre d'outils permettant à n'importe qui plus ou moins de faire des jeux. Kulture Geek souligne toutefois qu'il est de la responsabilité de Valve de ne pas faire rentrer tout et n'importe quoi dans son catalogue. Et effectivement, je rejoins l'article, difficile de s'y retrouver et pas que chez eux.
Désormais, les sites de jeux vidéos ne critiquent pas l'intégralité des jeux, mais seulement quelques-uns. Ainsi, et c'est tout le paradoxe, alors qu'une pléthore de jeux sort, on ne teste en fin de compte que les grosses productions. Il faut donc trouver des gens qui vont promouvoir de bons petits jeux, mais ici encore, on est noyé dans la masse des Youtubeurs.
En fin de compte, l'explosion du nombre ne profite pas au joueur qui, déjà a un temps limité pour jouer, voit arriver un raz de marée pour lequel il n'aura jamais de temps à consacrer.
Choisir c'est difficile.