27 millions de rendez-vous médicaux qui ne sont pas honorés par an c'est conséquent. Et c'est ici qu'on comprend pourquoi nous nous orientons de façon légitime vers un durcissement de la société. Les médecins ne sont pas les premiers, les restaurateurs désormais facturent de plus en plus pour des tables réservées pour lesquelles les gens ne se présentent pas. Nous souffrons de plus en plus d'un manque d'éducation collectif et de respect des règles.
Constat similaire avec les enfants que je croise où l'enseignement est devenu un cadre, une ambiance, pour se consacrer de plus en plus à l'éducation. Et c'est de la même manière, sans surprise, que certaines crèches, halte garderie, mettent des amendes pour des enfants récupérés de façon systématiquement en retard.
Le plus triste, c'est que dès qu'on touche au portefeuille, ça marche. J'aime les grandes phrases libertaires qui visent à l'autonomie des populations, malheureusement en ne respectant pas les règles élémentaires de société, nous posons nous-mêmes les bases d'un système de surveillance et de crédit social à la chinoise qu'il sera difficile de refuser face aux exactions des citoyens.
Pendant des années on m'a bassiné parce que je ne prenais rien le matin. C'est un peu faux, je prends le petit déjeuner lorsque j'ai le temps. Pour ma part, manger, sauter dans la voiture et faire 50 km pour aller au travail, mon estomac n'est pas capable de le supporter. Et c'était pareil quand j'étais gamin avant de prendre le bus. J'ai tendance à penser qu'il faut écouter le corps, et quand tu sens que ça ne passe pas, c'est qu'il ne le faut pas. Pour en revenir à la thématique globale, ce qui était vrai hier à grands coups d'évidences n'est finalement plus vrai aujourd'hui. Valable pour pas mal de choses.
Assez impressionnant, le pouvoir de la plante est tellement important qu'il peut atténuer le pouvoir des médicaments dont la pilule. Moralité, à force de faire un super régime détox, des femmes se sont retrouvées enceinte car la pilule contraceptive était inhibée par le millepertuis.
Les bons conseils santé pour se déglinguer pendant les fêtes et repartir de bons pieds au prochain coup. Typiquement une société qui va bien, pendant que d'autres crèvent de faim, d'autres crèvent d'obésité.
Dans mon établissement scolaire, nous n'avons pas été frappés par la vague TDAH que je constate aussi dans les vidéos YouTube. Chaque élève qui partage son quotidien avec des camarades TDAH avec ou sans traitement peuvent très facilement poser un diagnostic de comparaison pour savoir s'ils ont un trouble ou non. Un TDAH sans traitement c'est parfois des scènes dignes de l'exorciste.
La taxe soda n'aura pas lieu. Il vaut mieux soigner les maladies, l'obésité, que de monter le prix qui doit tuer autant que la cigarette.
Ce qui pourrait sembler comme une absurdité s'applique à des tas de sujets. C'est une réflexion que nous faisions la dernière fois avec un gamin qui serait seul, qui ferait du stop au bord de la route. On prend ou on ne prend pas ? La réponse n'est pas si évidente. Il y a 20 ans, je vous aurais dit ou sans aucun problème, on ne laisse pas le jeune. Dans le monde actuel, la responsabilité de prendre un gamin, c'est un coup à se retrouver à la gendarmerie. Moralité, la meilleure chose à faire est certainement de contacter ladite gendarmerie pour dire qu'un jeune est à un endroit inadéquat ou une variante. Le pire, c'est qu'il y a de bonnes chances que tourner les yeux vous attire moins de problème que de prendre une responsabilité.
Un jeu qui faciliterait la concentration pour les TDAH. Le jeu a l'air d'être gratuit sur les téléphones, par contre la note est de 2.8. Il faudrait le faire tester à des TDAH.
Il fut une époque, j'étais favorable à l'euthanasie, une libération face à une souffrance en fin de vie. Tout le monde n'a pas la chance de mourir dans son sommeil. Dernièrement, j'ai eu une douloureuse expérience avec l'hôpital. Il ne s'agit pas ici de critiquer les médecins, bien au contraire mais tout de même de faire un constat sur ce qui devient un métier. À l'instar d'un professeur qui parfois ne s'arrête qu'aux notes d'un élève pour juger de son avenir, le médecin lui aussi a ses variables. Un lit qui pourrait se libérer pour des patients qui en ont besoin. Des médicaments qui pourraient servir à d'autres. Des choix pragmatiques pour qu'une vie qu'on pèse face à d'autres et les problèmes budgétaires d'un hôpital en souffrance.
Aux moments où j'écris ces lignes et dans mon état d'esprit, je dois dire que je n'aurai pas nécessairement confiance dans le jugement d'un médecin qui ne s'arrête pas qu'à la vie, mais aux vies.