Le film Indigènes avait fait réfléchir Jacques Chirac quant à nos anciens combattants venus d'Afrique, Bref 2 fait réfléchir toute une génération à l'urgence de ne pas rater sa vie. Il y a derrière ceci un énorme piège tout de même. Un surf évident sur une tendance sans rejeter aucune qualité de bref qui est excellent. Et le second piège, c'est que si on a la sensation de ne rien faire, c'est soit effectivement qu'on ne fait rien, soit l'injonction d'être encore plus productif. Et Bref devient alors un peu comme le yoga, un truc de droite. On fait du yoga pour se sentir bien, pour être plus productif. Le message de ne pas passer 20 ans assis à ne rien faire, ne serait-il pas destiné à nous faire réaliser des actions encore plus instagramables pour que le monde entier le sache ?
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