Un premier pas en arrière, j'attends de voir pour l'arrêt du support au mois d'octobre avec rayer la mention inutile : open bar sur la sécurité et mise à jour quelle que soit le PC 10, l'année de support payant devient gratuite pour tout le monde ou une idée tordue que seule Microsoft peut avoir.
Malheureusement, j'ai envie de dire qu'il y a un combat que les utilisateurs ne maîtrisent même pas. Combien sont au courant de l'arrêt du support ? Combien sont ceux qui feront de la résistance à 11 parmi la poignée d'utilisateurs qui sont conscients ?
Microsoft est totalement idiot car il lui suffit de compter sur les habitudes de ses utilisateurs plutôt que d'instiller la peur. Le temps joue pour Microsoft. Des PC qui vont finir par ramer quand il suffit de mettre un SSD, l'envie de changer dans un monde consumériste est suffisant pour renouveler les machines des utilisateurs lambda.
Avec une console qui se vend mal, la stratégie qui consiste à faire monter les tarifs ne va certainement pas aider. Microsoft devrait arrêter avec la Xbox et se focaliser sur le game pass qui marche bien. Il faut dire qu'au moment où j'écris ces lignes Expedition 33, le remake d'oblivion ou encore South of Midnight sont présents dans le game pass ce qui veut dire que ça vaut quand même largement le coup pour cette période.
Une méthode de mise à jour pour passer à Windows 11 sans avoir une réinstallation complète à faire. Il faudra que je fasse un essai avec quelqu'un qui serait tenté de passer à Windows 11 à tout prix, sans s'interroger sur l'avenir, la stabilité, la rapidité de sa machine.
200 millions d'utilisateurs de LibreOffice dans le monde. Et moi, et moi, et moi.
La véritable question c'est pourquoi. Si la révolte et signaler c'est légitime, il faut s'interroger sur le pourquoi. La facilité serait de dire que ces gens se sont fait graisser la patte par Microsoft. Je pense sincèrement pour le voir à ma petite échelle dans l'éducation que c'est une décision qui est prise sur une incompréhension du monde de l'informatique qui entraîne une large incompétence dans la prise de décision. En tout cas d'un point de vue politique, ça fait franchement tâche.
Et c'est ici tout le paradoxe français. On voit la volonté de créer des outils pour éviter les logiciels américains mais de l'autre on fait des contrats avec Microsoft dans l'éducation. Et pourtant s'il y a bien un domaine dans lequel on pourrait faire autrement, dans lequel on n'a pas d'injonction d'utilisation des logiciels, c'est bien lui. Pendant ce temps là polytechnique signe un contrat avec Microsoft pour du Office365, c'est dire qu'on n'a pas tout compris.
La persévérance de Valve finit par payer, les plus vieux d'entre nous se souviendront des Steam Box finalement sortis trop tôt. Si l'OS est prêt et qu'il permet de faire tourner les jeux, tous les jeux, Windows risque de perdre beaucoup de son charme.
C'est une page qui se tourne pour ma part, vieil utilisateur de produits informatiques, j'ai souvenir qu'il y a 20 ans quand on voulait faire une affiche ou un document un peu sympa, on passait par publisher. À part les nostalgiques, Publisher, est, je pense un souvenir plus qu'un logiciel qu'on utilise. Canva a largement remplacé l'outil. Pas forcément pour le meilleur d'ailleurs, puisque c'est tout de même un logiciel en ligne et qui invite à l'abonnement. Il faudrait que je regarde ce que devient scribus que je n'ai jamais utilité, je l'ai toujours trouvé trop austère.
La logique fin de Skype au profit de Microsoft Teams. C'est une logique car deux logiciels de visio c'est un de trop. Microsoft ainsi clarifie son offre, même si l'utilisateur de base qui était bien content d'utiliser Skype va se retrouver à tout office365 qu'il n'a pas demandé.
Avec l'IA les frais inhérents vont aller crescendo. Sous couvert de nouvelles fonctionnalités, on monte les prix. À mon niveau, ma fédération est embarquée dans Office 365. Comme j'avais déjà expliqué, la problématique de gérer un serveur mail "perso" pour des milliers de salariés dont des profs qui font n'importe quoi, c'était la porte ouverte au blacklistage du domaine de façon très régulière. C'est donc une forme de tranquillité offerte avec les outils 365. Mais dans les faits, une très faible utilisation de l'ensemble des outils, les collègues vont juste utiliser la suite bureautique 365 sur leur poste de travail. Un peu de OneDrive pour les meilleurs et le sommet de la gloire, c'est l'utilisation du SharePoint. Une trop longue liste d'outils surdimensionnée pour notre besoin. En des temps où une réflexion est à l'économie, il serait peut-être temps de revoir la copie.
Je rejoins totalement l'analyse de Pierre. Microsoft joue à se faire peur. Mais avec un Windows 10 à plus de 60% d'utilisateurs, on comprend bien qu'il faut faire peur mais pas trop. La fin du support de Windows 10 est prévue en octobre 2025, je ne pense pas que les gens réagissent sous le légendaire théorème de "tant que ça fonctionne" quelle que soit la menace qui apparaît. Quand je sais que j'ai encore des utilisateurs de Microsoft Office 2007 pour ne pas utiliser LibreOffice, rien ne m'étonne.
Encore un moment mémorable en informatique. En fait, j'ai deux ordinateurs portables. Un X230 avec 8 Go de RAM, i5 et j'en passe, et un chromebook que j'avais reconverti en PC Linux. Il y a quelques articles assez pertinents sur restez-curieux. Il se trouve que paradoxalement, alors que la machine est moins efficace, j'ai tendance à utiliser le vieux chromebook, que je trouve plus léger, plus design. J'ai installé Q4OS qui est une distribution que j'apprécie. J'ai voulu faire un essai d'installation de Windows 11 sur cet appareil, donc le CPU est un i5 de troisième génération, pour voir ce que ça donne. J'ai en effet quelques collègues qui ont la même machine que moi, et avec l'arrêt de Windows 10, j'attends les demandes.
Il se trouve que cette machine sur laquelle il y avait Linux Mint, je ne m'étais pas rendu compte que le bios était verrouillé. La machine, professionnelle, ne peut pas se contenter d'un simple retrait de la pile, l'information est stockée dans une puce. Il faut retirer le clavier, localiser la puce et mettre un bout de métal entre les deux premières broches métalliques. C'est assez terrible, ça fonctionne.
J'ai créé une clé USB avec Rufus qui fait sauter les protections et en basculant le bios en secure boot avec l'UEFI, j'ai pu procéder à l'installation. Reste à voir la vélocité de la machine.
Microsoft après avoir fait des caisses avec la protection, les exigences, laisse finalement l'installation de Windows 11 sur n'importe quel poste en se dédouanant de la prise de risque que prend le consommateur. Microsoft qui en fin de compte préfère mieux cette situation que pousser les gens à réfléchir à changer de système d'exploitation. J'attends de voir comment ça va se présenter de façon plus ou moins automatique sur les ordinateurs Windows 10.
Une nouvelle possibilité d'installation de Windows 11 au lieu de Rufus, avec la possibilité de faire migrer un poste de Windows 10 vers Windows 11
Et dans la continuité de l'article précédent, Microsoft perd de l'argent à cause de l'IA. Reste plus qu'à attendre l'explosion de la bulle. Quelque part, j'ai envie de dire que c'est tant mieux, on a certainement besoin d'IA. Néanmoins, on a besoin aujourd'hui d'applications qualitatives et surtout concrètes. Les tchats bot des entreprises qui n'ont pas de réponse et qui vous font perdre votre temps, ce n'est pas la révolution qu'on attend.
Et le coupable ... C'est Microsoft !
Les nouvelles Xbox qui sont en fin de compte comme les autres Xbox. Alors qu'on sait que Microsoft vend mal son matériel, sortir des modèles qui n'apportent rien ne va pas aider les affaires. On a quand même l'impression qu'en ce moment le monde des consoles n'est pas à la fête. J'ai presque envie de dire, le monde du jeu vidéo, rien de neuf, rien d'innovant, rien d'excitant.
Sans surprise, difficile d'enterrer Windows 11 quand Windows 10 domine le marché pour présenter un Windows 12. Cela fait déjà un moment que le système d'exploitation n'est plus un événement. Je parle de temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, mais la sortie de Windows Vista par exemple, c'était un événement télévisé, retransmis à travers le monde. Buzzer avec un système d'exploitation, c'est certainement fini… ou pas. La prochaine génération de système d'exploitation intègrera certainement des intelligences artificielles pour enfin faire de l'informatique ce qu'il doit être : un facilitateur. On peut imaginer alors un tri automatique de vos photos ou des réponses à certains de vos courriers électroniques avec une IA qui vous connaît mieux que personne (SIC !)
Windows 11 ne perce pas pour les raisons évoquées par l'article, par contre, il oublie de rappeler que l'avenir de l'informatique personnelle du côté de Redmond ne va pas vendre du rêve. Les prochains ordinateurs seront des machines dopées à l'IA avec des puces spécifiques. Et forcément je pense que cela ne va plus être le même tarif. Windows 11 changeait la donne en imposant un matériel "récent" pour avoir la nouvelle version, il y a fort à parier que le prochain Windows demandera 16 Go minimum de RAM, comprendre donc 32 pour fonctionner et de gros processeurs pour fonctionner correctement.
Tout ça pour une IA dont on peine à voir les utilisations quotidiennes. On espère que les gens se retourneront vers un Linux suffisant pour répondre à des utilisations basiques et qui nécessitent des machines modestes, plus dans l'air du temps.
Comme Pierre Lecourt à l'origine de l'article, je pense qu'effectivement Microsoft doit juger qu'il n'a pas besoin des applications Android pour exister et que certainement le succès n'était pas au rendez-vous. C'est quelque part rassurant, cela veut dire qu'un utilisateur PC n'a pas besoin des applications Android pour son quotidien.