Les applications de rencontre c'était semble-t-il mieux avant. La norme étant désormais de tout vivre à travers son smartphone, comment dès lors trouver le grand amour, il devient si difficile de se retrouver face à face.
J'ai trouvé cette nouvelle assez étonnante, surtout quand on la met en parallèle avec la vie humaine. Dans un autre article, on peut lire : "Accident de chasse : une association condamnée après la mort d'une randonneuse tuée par une balle perdue lors d'une battue". Une jeune de 17 ans qui perd la vie, c'est 40.000 €.
J'aime beaucoup la conclusion : « Ce sont des choix de société qui sont faits sans nous, on n’a aucune voix au chapitre. ». Et le problème, c'est que c'est vrai pour de plus en plus de choses. Le choix devient de plus en plus rare pour tout un tas de critère. Imposition de l'état, facilité, quelque chose qui tacitement devient la norme et j'en passe. Et le problème, c'est que souvent, on se rend compte que ces impositions ne sont pas forcément pour notre bien. Le smartphone obligatoire pour tout et n'importe quoi, c'est un problème, que des solutions simples ne soient pas mises en place est inacceptable sur le principe, très acceptable malheureusement au quotidien.
C'est un peu le problème généralisé. La délation, ce n'est pas bien, afficher les gens sans leur consentement, c'est illégal. Mais à la fin, ne faut-il pas mettre les gens face à leurs responsabilités. La méthode "malheureusement" fonctionne puisque les personnes ont fini par nettoyer et jeter. La honte, la peur, restent malheureusement de bons leviers, plus que le bon sens et le vivre ensemble.
Sans surprise, la cour des comptes considère que le SNU ne sert à rien ou pas grand-chose et que ça coûte une fortune. On suppose que derrière ça, une nostalgie d'un service militaire fédérateur où l'on se faisait des amis pour la vie, quelle que soit la classe sociale. Seulement l'époque n'est plus la même, les jeunes non plus et ce n'est pas de ça qu'on a besoin.
Je pense que l'article est impropre, mais bon comme il faut faire du clic, on pardonnera. En effet, il s'agit du code de la route, pas de l'examen complet. Pour l'examen complet, c'est une mise en situation dans la voiture avec un résultat qui est donné à postériori au candidat. Il ne peut donc y avoir de triche à ce niveau sauf dans le cas d'une falsification du permis. 40% de faux, c'est quand même inquiétant mais quelque part ce n'est pas non plus totalement choquant pour l'écrit. En effet, quand je vois les difficultés pour apprendre pour certains de mes élèves, je me dis que le code de la route n'échappe pas à la règle et à la difficulté. Quand ça ne rentre pas, il faut bien chercher une solution alternative.
On remarquera une fois de plus les bonnes idées de l'état. Avant, on réunissait les gens dans une salle pour faire une session, aujourd'hui par souci d'économie on délègue à des entreprises privées. Combien de vies brisées, de fortune en interventions diverses, de frais médicaux, d'assurance ont pu coûter cette économie facilitatrice de falsification ?
Non seulement on veut moins d'électronique dans les voitures, mais on ne veut bien sûr pas de publicités dans la voiture et encore moins quelque chose qui perturbe l'attention. Toutefois, ne nous mentons pas, tout ça deviendra tôt ou tard la réalité de demain.
Des gens qui témoigneraient peut-être de l'utilité de l'école quand bon nombre de gamins pensent que cela ne sert à rien.
On comprend que l'écologie ce n'est pas gagné, les gars maintiennent un frigo alors qu'il fait 34° dehors pour bien sûr faire du ski. Dans un autre article, je trouve cette réaction très "drôle" d'un des jeunes skieurs qui vient sur place :
«Je me dis que si les générations passées avaient fait attention à l’écologie, on aurait skié tout simplement sur des glaciers», poursuit-elle. «Là, on est obligés de venir skier en salle parce que sinon, on commence à mettre les skis en décembre. C’est trop tard.»
Et oui, quelle évidence, pas d'autre choix que de skier en été, c'est la faute de nos ainés. C'est pas cette génération qui va sauver le monde.
Numérama rappelle que les gens qui ont les moyens de se payer des voitures à plus de 50.000 € peuvent aussi être des idiots. L'exemple qui démontrerait qu'on ne serait pas maître de nos appareils tombe un peu à l'eau. Par contre, que celui qui n'a pas eu une mise à jour Windows au mauvais moment, me jette la première pierre !
Encore un épisode indispensable sur le sport féminin et voir ce qu'on a fait et qu'on fait subir aux femmes pour vérifier qu'elles le sont bien. C'est assez surprenant qu'on autorise des tests de féminité sur des gamines de 16 ans… Le propos quant aux athlètes transphobes est particulièrement intéressant, à savoir qu'on ne s'est jamais autant intéressé au sport féminin depuis qu'on voit des sportifs trans qui représentent une toute petite minorité des sportifs. Preuve que derrière cet intérêt, c'est de la transphobie pure et dure.
J'évoquais dans un dernier message cette affaire et nous sommes donc loin du compte des 1.5 million demandé par la famille. Comme écrit, je soumettais la possibilité que la famille fasse cette démarche pour prendre de l'argent. Dans les réponses fournies, où l'on imagine un éventuel pourvoit en cassation, la famille du défunt a la volonté de faire payer les chasseurs d'une manière ou d'une autre. Toutefois, le raccourci qui viendrait à dire qu'une vie ne vaut que 70.000 € me parait un peu simpliste. Le chasseur s'est rendu directement à la police et vivra avec le crime qu'il a commis jusqu'à la fin de ses jours.
Le fameux verre de vin par jour qui rallonge la vie serait donc faux. Il doit y en avoir un paquet d'études à reprendre avec les changements de protocole, une certaine forme de neutralité selon les gens qui font l'enquête. On risque d'avoir bien des surprises sur nos convictions, nos certitudes, sur ce que dit la science ou ce qu'on lui fait dire.
Sans grande surprise, les JO n'attirent pas les touristes. On peut rajouter à ce qui est écrit que venir pour voir spécifiquement les JO c'est avoir beaucoup d'argent. Tout est cher, et de façon très française, on fait grimper les tarifs du logement ou de l'alimentation. Une technique qui commence à montrer ses limites dans le sud de la France où je vis, mais c'est une autre histoire. La conclusion de l'article est assez pertinente, Paris n'a pas besoin des JO pour être connue, si bien que les effets à moyens ou longs termes ont de bonnes chances d'être nuls.
Le surtourisme, nous l'avons vécu l'année du déconfinement. En effet, alors que les parisiens, principalement, partaient en Espagne sans passer par la case sud de la France, dans le contexte de l'époque, la peur de l'hospitalisation en langue étrangère ont fait qu'on a vu débarquer une masse de touristes inconnue alors. Des comportements qui diffèrent aussi, avec des décapotables, musique à fond, davantage d'agressivité. Quand on croyait au monde d'après, il apparaît que nous sommes largement revenus au monde d'avant et que nous avons perdu cette clientèle.
L'Espagne se retrouve tout de même dans un paradoxe qu'il faudra résoudre, tout comme la France. Si effectivement la problématique du logement et du désagrément qu'engendrent les touristes est bien réelle, surtout pour les locaux, quelle économie de substitution peut proposer l'Espagne ? Il sera difficile de se passer du tourisme, et le réguler fera indéniablement profiter ceux qui ont plus d'argent que les autres. En effet, limiter le touriste, c'est faire monter les prix. Un phénomène qu'on voit dans les stations de ski françaises. La neige est rare, il faut allers plus haut pour la trouver, résultat les tarifs grimpent en flèche.
Les touristes sont de plus en plus abrutis. La conclusion de l'article mise sur la surveillance et sur l'éducation. La surveillance n'est malheureusement que la conséquence d'un très large manque d'éducation. Éducation de ce qu'ils voient bien sûr, de l'art, mais éducation tout court. Dans l'article de Slate, une femme simule un acte sexuel avec une statue de l'Antiquité, on comprend que c'est vraiment l'éducation au sens large.
Je reste toujours circonspect face à ce genre d'annonce. On explique aux français qu'il va falloir faire des efforts, qu'il faut se serrer la ceinture, mais on a les moyens d'organiser des jeux dans un contexte économique tendu et un contexte climatique qui devrait reléguer les jeux d'hiver au passé. On pourrait dire que les retombées économiques pour le pays sont importantes, ici encore, je reste perplexe. Une baisse de fréquentation de 20% pour l'ensemble des restaurateurs parisiens, je n'ai vraiment pas l'impression que les jeux rapportent plus que ce qu'ils ne coûtent.
Le propos soulevé par les adolescents, c'est qu'effectivement ce n'est pas qu'un problème d'adolescent, mais qui concerne tout le monde. Nous sommes donc face à un problème de société contre lequel notre état ne s'engage pas.
Je cite : "Le patron de LVMH aura par ailleurs gagné un peu plus de 2000 euros pendant la minute nécessaire à lire ce paragraphe, contre environ 4 centimes si vous gagnez le Smic". À quand la taxation des superprofits pour une société plus égalitaire ?
Bienvenue dans le monde de l'éducation. Seuls pour gérer des choses impensables, abandonnés de tous sauf de la justice quand on fait une erreur ou pas. Et on s'étonne que le métier peine à recruter quand on accuse à tort ses enseignants de trafic de stupéfiants.