J'avais fait le choix pour faciliter ma veille de m'abonner directement à la "rivière". Si vous suivez mon Shaarli, je suppose que tout le monde sait de quoi je parle, un Shaarli qui agrège d'autres Shaarli. Avec du recul, je suis assez partagé sur le concept et je vais revenir à des shaarlis de façon individuelle. Pourquoi ? Je vois des gens qui se répondent et je suis assez perplexe sur l'usage. J'ai même vu des gens qui s'insultaient. Des gens mettent des liens en anglais souvent très techniques. Des gens mettent de véritables pavés, des articles de blog pour ainsi dire. À la rigueur, sur ce point, on peut considérer que c'est un choix de technologie plutôt que de prendre un WordPress. En soi, d'ailleurs, c'est aller au fondamental, même si ce n'est pas le plus pratique. De l'autre, des gens qui mettent des liens sans description, sans explication.
Il ne s'agit pas de remettre en compte le concept qui permet de découvrir de nombreux shaarlis. C'est simplement rappeler que chacun dans shaarli voit une utilisation très personnelle qui va du partage brut de lien à l'article de blog.
Le cimetière après la fête des morts est devenu tellement fleuri qu'on se serait cru à Interflora. Chez nous, ça a été la tempête, j'ai envie de dire que c'est presque du pléonasme quand on connaît l'Aude. On s'imagine que les gens vont penser qu'il faudrait peut-être passer remettre les fleurs en place. Dans le cimetière, deux vieux qui s'affairent et moi qui profite pour redresser la moitié des pots tombés. La Saint-Valentin, la fête des Mères, Noël, la journée de la femme ou la Toussaint, c'est même combat. Ce qui compte, c'est de marquer le coup, montrer qu'on y était.
Ou plutôt 17 puisque je contrôle le flux de restez-curieux et des brèves. Je triche sur un Facebook pour suivre mon association des chats. J'ai encore fait le ménage dans mes flux, j'arrête par exemple de suivre Linuxfr que je suivais par tradition. Entre ceux qui n'écrivent plus, les sites qui ont basculé dans le payant, difficile désormais de s'informer de façon indépendante et gratuite.
Je vous raconte une petite histoire en lien avec le transpondeur. Après avoir fait le plein d'essence, je me retrouve dans l'impossibilité de démarrer mon Némo qui date de plus de 10 ans. Un cadenas orange apparaît sur le tableau de bord que je n'ai jamais vu. La voiture finit par redémarrer. Le phénomène qui était aléatoire devient régulier. Je sais que cela ne vient pas de la voiture, car la seconde clé fonctionne.
Le transpondeur est un dispositif totalement indépendant de la pile qui permet d'identifier votre clé. Il s'agit d'une simple bobine. Sur certaines clés de voiture, il se présente comme un petit bout de graphite noir, la bobine est à l'intérieur. Il faut d'ailleurs faire attention si vous changez la coque de ne pas le perdre.
J'appelle mon garagiste qui me dit qu'il ne fait pas les clés et me renvoie vers un de ses collègues. Il me précise qu'il n'est pas facile. J'ai le monsieur au téléphone qui m'explique sans connaître mon véhicule que c'est 200€ car il faut changer l'intégralité de la clé. C'est complètement faux. La centralisation et le transpondeur sont deux circuits entièrement séparés.
Je passe par hasard la porte d'un cordonnier de Narbonne. Il fait le test devant moi et me confirme que le transpondeur est mort. Il me propose de retirer l'ancien transpondeur et d'en mettre un nouveau. Coût de l'opération 38€.
La morale de l'histoire, c'est qu'il est toujours intéressant, sans nécessairement procéder à la réparation soi-même, d'au moins comprendre sa panne et de trouver une fourchette de prix pour la réparation. Entre 150€ et 200€ c'est le prix de la clé complète chez le concessionnaire.
Il est à noter qu'une autre solution existe, si vous tapez "antidémarrage" sur Amazon par exemple, vous aurez des boîtiers qui permettent de désactiver l'antidémarrage de la voiture de façon définitive. Bien sûr, les sites qui expliquent l'usage de ces boîtiers expliquent qu'en cas de vol, l'assurance ne prendrait rien en charge. On peut s'interroger quant à la légalité du dispositif, et de la possibilité d'expliquer que c'est le voleur qui a appliqué l'antidémarrage.